Confronté à une épreuve personnelle, je me trouvais à la croisée des chemins. La douleur intérieure était si forte qu’elle ne pouvait être contenue; elle devait être exprimée. Le choix semblait simple: consulter un psychologue ou trouver un autre moyen de libérer cette rancœur qui consumait l’âme.
C’est alors que la peinture est entrée en scène, non pas comme un choix délibéré, mais comme une révélation spontanée. Un pinceau, quelques couleurs, et au début des cansons vierges sont devenus les confidents silencieux d’une tempête émotionnelle. La première œuvre était brute, sincère, un cri visuel qui ne demandait qu’à être entendu.
À la surprise de tous, cette peinture a capturé l’attention, touché les cœurs, et a connu un succès immédiat. Encouragé par cet accueil inattendu, j’ai continué à peindre, presque intentionnellement, chaque toile devenant un chapitre de mon voyage intérieur.
Avec chaque coup de pinceau, une partie de la rancœur s’effaçait, laissant place à une palette d’émotions plus nuancées. La peinture est devenue une thérapie, un exutoire, et finalement, une libération. Ce qui avait commencé comme un moyen de survie est devenu une passion, transformant les blessures en beauté, la douleur en art.
Et ainsi, au fil des toiles, j’ai retrouvé la paix, non pas en cherchant à oublier, mais en apprenant à exprimer et à partager le plus profond de mon être.
ÈNÈF